De la sueur, des sourires et de la souffrance. C’était mon marathon pour tous des JO. En plus de casser les codes, Paris 2024 m’aura cassé les pattes, mais je ne leur en veux pas car ce marathon populaire aura vraiment été une réussite.

De cette aventure, je garderai la générosité du public au bord des routes, aux commentaires toujours avisés : « Allez Christophe, t’as pas mal !». Les sourires de mes filles et de mes parents venus me voir au km 3, là où on se dit encore qu’on est un champion olympique en puissance. Le caractère grandiose de l’événement avec des commentaires enregistrés de Gianmarco Tamberi et Kevin Mayer en haut de cette satanée côte du Pavé des Gardes au km 28, où on se dit que vraiment on aurait dû choisir le bridge plutôt que la course à pied.

Rythme de tortue et de torture

Un mélange entre fierté d’être allé au bout et sentiment d’humilité quand les 10 derniers kilomètres défilent à un rythme de tortue et de torture. Et enfin la joie de retrouver ma compagne à l’arrivée, qui aura elle bouclé la course des 10 km.

Dans la tête d’un marathonien, il se passe beaucoup de choses : on pense aux encouragements des collègues, aux sourires de ceux qu’on aime, à des choses moins drôles aussi parfois, à ceux qui ne sont plus là. Et à la chance extraordinaire qu’on a d’être là, dans la nuit de Paris, à courir devant la vasque olympique, dans un pays qui sait aussi encourager tout le monde, peu importe ses différences. Un sentiment de liberté.

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