Deux nouvelles passerelles olympiques

Les habitant·e·s de la cité Franc-Moisin l’attendaient avec impatience ! Depuis plusieurs années le pont tournant qui leur permettait de rejoindre le Stade de France était défectueux et la passerelle était inadaptée aux cyclistes et aux poussettes. La Solidéo a décidé de son remplacement dans le cadre des Jeux de Paris 2024. Sur les 7 millions d’euros de travaux estimés, 5 millions ont été pris en charge par la Société de construction des ouvrages olympiques.

Dans un souci de diminution de l’impact carbone, le tablier de l’ancien pont a été réutilisé. Baptisée Lucie Bréard, médaille d’or du 1 000 m aux Premiers Jeux mondiaux féminins de 1922, la nouvelle passerelle  est 100 % dédiée aux mobilités douces et accessible aux personnes à mobilité réduite. Large de 13 mètres, elle mesure 50 mètres de long et dispose de deux rampes d’accès le long du canal. Pour créer de l’ombrage, des arbres de haute tige ont été plantés sur les berges et des noues ont été installées, pour permettre une gestion de l’eau à l’air libre et renforcer le rôle d’îlot de fraîcheur du canal.

Toujours au-dessus du canal Saint-Denis mais à Aubervilliers cette fois, la nouvelle passerelle Pierre-Larousse relie désormais le quai Gambetta et le quai Josette et Maurice Audin. Elle aussi a été financée par la Solidéo et elle aussi est dédiée aux mobilités douces. Avec le même souci de réduction de l’empreinte carbone puisqu’elle est réalisée en acier recyclé. Avec ces deux passerelles, le canal Saint-Denis devient un axe majeur de la liaison Saint-Denis Paris, que les vélos, les trottinettes, les piétons emprunteront de longues années durant.

Photos : Denis Meyer